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jeudi 16 avril 2009

Quel avenir pour les Bourses arabes?

· Grande rencontre à Casablanca

· Signature d’un partenariat Maroc-Egypte

La réunion annuelle de l’Union des Bourses arabes (UBA), qui a commencé hier mercredi 15 avril, a réuni bon nombre d’acteurs du secteur, à commencer par les gérants de la place casablancaise. Parmi eux, Aomar Yidar, président du conseil d’administration de la Bourse de Casablanca, Karim Hajji, fraîchement nommé directeur général de l’entité, Youssef Benkirane, président de l’Association professionnelle des sociétés de Bourse (APSB), et Fathia Bennis, directrice de Maroclear… La réunion, qui a eu pour thème «Les Bourses arabes entre enjeux du présent et défis de l’avenir», a également mobilisé tout un panel d’hommes d’affaires et d’institutionnels.
La conjoncture actuelle a bien sûr été le point de mire des discussions. Fadi Khalaf, secrétaire général de l’Union, s’est attardé sur l’impact de la crise sur les marchés arabes. «Les marchés boursiers arabes, particulièrement ceux des pays du Golfe, ont été impactés par les variations des prix du pétrole». Selon Khalaf.
Les pertes pour les Bourses arabes s’élèvent, depuis début 2008, à près de 600 milliards de dollars. Sans être alarmiste, ce dernier a conclu que «cette crise n’est cependant pas la pire. Celle de 1929 était bien plus importante».
De son côté, Karim Hajji, pour sa première allocution publique, a effectué une présentation générale de la Bourse de Casablanca, ses potentialités, ainsi que son positionnement parmi les Bourses arabes. Il en ressort que la capitalisation de la place casablancaise est la troisième du monde arabe, après l’Arabie saoudite et l’Egypte.
Eric Bertrand, expert à Euronext, a, pour l’occasion, effectué une analyse détaillée sur le degré de contamination des marchés arabes par la crise. Parmi les mesures recommandées, l’amélioration de la communication financière ainsi que de la transparence sont considérées comme des priorités. «Sans oublier l’adoption de modèles de risk management en prévention de risques extrêmes, ou l’adoption de véhicules d’investissement alternatif comme ceux issus de la Charia islamique», indique Bertrand. Le constat général est la perte de confiance des investisseurs. Une frilosité qui caractérise également le marché boursier marocain. Khalaf souligne que «la restauration de cette confiance constituera probablement le thème de la prochaine réunion de l’UBA, qui se tiendra en décembre prochain en Egypte». Cette dernière était également à l’honneur, puisqu’en marge de la réunion, une convention de partenariat a été signée entre le Maroc et l’Egypte.
Elle portera sur le développement des dispositifs réglementaires et techniques afin d’améliorer la compétitivité des deux marchés. Ainsi que sur l’échange d’information et d’expertise entre les deux places, dans le but d’enrichir leurs compétences respectives. Un comité technique sera également constitué, afin de veiller au développement des axes de la convention.

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