
Du côté de l'Office national des hydrocarbures et des mines, on affirme que des négociations sont en cours avec les différents partenaires pour connaître l'issue de cette découverte. Par extension de la licence d'exploration, le responsable de Repsol entend la transformation du permis de prospection, détenu par l'Espagnol, en «concession». La seule volonté de Repsol d'aller vers une concession témoigne du «sérieux» de la chose, nous explique notre source. Il reste cependant à déterminer le potentiel commercial. Et sans entrer dans le détail du communiqué de l'office marocain, il s'agit d'un calcul d'épicerie où les compagnies pétrolières doivent définir le coût d'extraction et les marges qu'ils peuvent en tirer. Si ces marges sont concluantes, la vente peut commencer. «D'autres études sont nécessaires pour calculer la réserve et l'étendue delà découverte», explique Kristian Rix, de Repsol. Selon ce dernier, ces études prendront quelques mois de plus. Pour l'Onhym, la prudence est de mise. On annonce que les études ne vont pas se faire dans l'immédiat. «Les tests risquent d''endomrnager les réservoirs», précise l'Office. Dans un communiqué officiel, l'Onhym dit que pour «des raisons de sécurité» et pour «une meilleure planification de l'appréciation du potentiel de ces deux réservoirs», il a été décidé de suspendre momentanément les travaux pour mener au cours des six prochains mois les études technico-économiques complémentaires nécessaires a une «appréciation optimale du potentiel de ces deux réservoirs». Ces décisions ont été prises lors de la «dernière réunion» du comité de direction du partenariat ONHYM-Repsol YPF, Gas Naturel et Dana Petroleum. Aucune précision n'a été avancée quant à la date de cette réunion. Vous l'avez donc compris, l'Etat préfère tempérer le temps de s'assurer qu'il ne s'agit pas d'un deuxième «bluff», après le fiasco de «Lone Star», à Talsint
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