Buy gold online - quickly, safely and at low prices

Currency

lundi 23 mars 2009

Commerce Extérieur: La nouvelle stratégie axée sur la promotion

Le miracle des phosphates sera-t-il réédité pour réduire tant soit peu le déficit gravissime de la balance commerciale ? Apparemment non. Du moins pour l’exercice en cours. La tendance baissière du prix du minerai renforce en effet ce constat. D’un autre côté, l’offre exportable fait cruellement défaut. Si bien que les capacités de production non utilisées ne correspondent point à la demande non satisfaite. C’est valable pour l’exportation et le marché domestique. «D’où l’impérieuse nécessité d’opérer de profondes adaptations technologiques mais aussi d’intégration de nouvelles filières à haute valeur ajoutée», explique Noureddine Omary, nouvellement porté à la présidence du Conseil national du commerce extérieur (CNCE). Comment en est-on arrivé là ? Le Maroc a signé de nombreux accords de libre-échange prévoyant un démantèlement tarifaire automatique et programmé de manière irréversible. Face à ce choix, il était question de mettre en place des mesures d’accompagnement pour gérer l’ouverture et en faire profiter l’économie nationale. Mais aussi de procéder à des réajustements du tissu productif, en fonction des tendances de la demande à l’international. En somme, la mise en œuvre de ces mesures devait être synchronisée avec celle des ALE afin d’en minimiser les impacts indésirables et optimiser les gains pour le pays. Or, force est de constater qu’un décalage se creuse d’année en année entre le rythme de l’ouverture et celui de la mise en œuvre des mesures d’accompagnement. A tel point que la croissance est devenue une affaire de la dynamique de la demande interne. Avec cette nuance qu’elle profite, avant tout, aux importations sans pour autant dégager un surplus à l’exportation. «A moyen terme, ces tendances risquent de déstabiliser le cadre macroéconomique et partant conduire à une fragilisation des équilibres fondamentaux», commente un analyste. Comment faire face à ces défis et surtout amorcer une contribution positive des échanges extérieurs à la croissance de l’économie nationale ? Autrement dit, développer une offre exportable adaptée à la demande extérieure. A cet effet, tous les espoirs restent fondés sur la mise en œuvre des plans sectoriels. En attendant, la stratégie du département du Commerce extérieur demeure centrée sur la promotion commerciale. L’objectif est de gagner quelque 2 à 3% des parts de marché sur les débouchés traditionnels. Ce qui est énorme. Cela se traduirait en effet par l’augmentation des exportations d’environ 50 à 60%. «Pour aborder les nouveaux marchés comme les Etats-Unis et le monde arabe, il faut créer une nouvelle génération d’entreprises», suggèrent les professionnels.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire