Buy gold online - quickly, safely and at low prices

Currency

samedi 28 mars 2009

Lafarge Maroc Les coûts de production serrés au maximum

DEPUIS plusieurs mois, les critiques ne cessent de viser le ciment et l’immobilier. Souvent justifiées, elles irritent toutefois le PDG de Lafarge Maroc, qui déplore le fait que le secteur soit la cible facile, «injustement comptable des aléas de la conjoncture». Et pour cause.
Bien que 2008 ait été une année contrastée, l’activité a enregistré une forte progression jusqu’en juillet, +15,7%, comparée à 2007. La forte inflexion de cette croissance, à 1,5% en moyenne sur les cinq derniers mois de l’année constatée à partir d’août, «ne permet pas de remettre en cause la dynamique du marché».
En tout, le PDG de Lafarge Maroc est d’autant plus enthousiaste que «le marché prévoit un rebond de la demande de ciment dans les prochains mois». En attendant, les remarquables performances opérationnelles de Lafarge Maroc en 2008 donnent à Jean-Marie Schmitz et ses équipiers de bonnes raisons pour afficher la mine des grands jours. La progression du résultat d’exploitation consolidé de 20,3% à près de 2,3 milliards de DH est supérieure au chiffre d’affaires qui est de plus 4,9 milliards de DH (+12,8%). Cette performance est le fruit de l’augmentation significative de la productivité des unités du groupe. La fiabilité des équipements (+98%) a fait de Lafarge Ciments l’une des meilleures unités du groupe en 2008. La forte croissance de la part des combustibles de substitution est passée de 8,2 à 14,9%, «à un moment où le coke de pétrole s’envolait à 140 dollars/t contre 102 dollars en 2007». De même, cette performance a été rendue possible grâce à la diminution des frais fixes usine (-5,4%) par une meilleure maîtrise de la maintenance et de la réduction de frais généraux de 3,2%. Toutefois, du fait de la suppression du bénéfice de la provision pour investissement, le résultat net consolidé a moins bien progressé. A 16,1% pour près de 1,7 milliard de DH. Le résultat d’exploitation courant a augmenté dans les mêmes proportions que le résultat d’exploitation consolidé à 20,2% pour une valeur de 1,9 milliard de DH.
Par ailleurs, en raison des nouvelles dispositions légales sur les provisions pour investissement, la progression du résultat net est beaucoup plus forte. Il s’est élevé à plus de 1,8 milliard, soit +43%. Lafarge Maroc a repris 320 millions de DH de provisions que les dotations nettes pour investissements dérogatoires (56 millions) ne compensent qu’en partie. Lafarge Béton affiche des ventes en léger recul de -1,5% du fait du ralentissement de plusieurs grands chantiers techniques dans le nord du Royaume. Par contre, Lafarge Plâtre et Chaux Maroc ont enregistré des progressions.
Aujourd’hui, le challenge, selon Schmitz, est de réduire les coûts de production. La part de la consommation électrique autoproduite (32 MW actuellement) sera déterminante.

Royal Air Maroc commande 6 ATR de la série 600 et lance une filiale régionale



Driss Benhima, PDG de Royal Air Maroc et Stéphane Mayer, Président d'ATR. La commande a été annoncée à l'occasion du 90ème anniversaire de l’ouverture de la liaison Toulouse-Casablanca par l’Aéropostale. (Photo © Royal Air Maroc)
Royal Air Maroc se convertit au turbopropulseur, qui plus est à la dernière génération d’ATR. La compagnie marocaine a annoncé le 26 mars une commande de deux ATR42-600 et quatre ATR72-600, configurés respectivement avec une cabine de quarante-huit et soixante-dix sièges. Elle est assortie d’options sur deux ATR72-600 supplémentaires.

Les turbopropulseurs permettront à Royal Air Maroc de lancer une nouvelle filiale domestique cet été, Royal Air Maroc Express. Comme les livraisons n’interviendront qu’à partir du printemps 2011, ATR louera quatre ATR72-200 à la nouvelle compagnie en attendant.

Le Président de Royal Air Maroc, Driss Benhima, avait annoncé à la mi-mars que sa compagnie allait passer une commande avant le mois d’avril.


Le futur « Greenliner » aux couleurs de la nouvelle filiale régionale de Royal Air Maroc. (Image © ATR)

Le but était de renforcer sa flotte, aujourd’hui majoritairement composée d’appareils de Boeing. Royal Air Maroc Express sera surtout son arme pour lutter contre la compagnie privée Regional Air Lines, partenaire de la florissante low-cost Air Arabia à qui elle s’apprête à ouvrir les portes du marché marocain.

Avec cette commande, Royal Air Maroc s’associe aux quatre clients de lancement de la nouvelle série d’ATR, la série 600, dont elle vente les qualités environnementales en le surnommant « greenliner ». Les autres acheteurs sont Kingfisher Airlines, Air Tahiti, Air Caraïbes et Alenia au nom de la Marine turque.

Le coup d'envoi de la 5ème édition du Salon professionnel de l'art de Vivre Marocain "Riad Art Expo" a été donné, mercredi à Marrakech, par le secréta

Les villes de Rabat, Salé et Témara ont choisi le groupement mené par le français Veolia Transport pour gérer leur réseau d’autobus urbain. Le contrat signé pour 15 ans, est assorti d’un projet de développement de 180 M€.



Tramway et bus structurants vont changer la donne du transport urbain à Rabat
Tramway et bus structurants vont changer la donne du transport urbain à Rabat
MAROC / FRANCE. Le consortium regroupant Veolia Transport (51,04%) et ses deux partenaires marocains le Groupe Bouzid (28,06%) et le groupe Hakam (20,90%) a remporté la gestion du réseau d’autobus des villes de Rabat, Salé et Skhirate-Témara. Le contrat entrera en vigueur en août 2009 pour une durée de quinze ans.

Il prévoit une importante restructuration du réseau de transport avec la création de six lignes structurantes de bus au sein de la wilaya regroupant les trois villes, en complément et en continuité du tramway en cours de construction. Au total, le groupement doit investir 180 M€ essentiellement pour renouveler le parc existant. A terme, le parc d’autobus de l’agglomération comptera 560 véhicules dont 150 autobus articulés. Des voies dédiées aux bus seront également créées sur un total de 83,3 km dont 6,8 km très rapidement.

Trois lignes de tramway sont ensuite prévues

Ce contrat s’inscrit dans l’ensemble du projet de développement de transports urbains mis en place par les communautés urbaines de Rabat, Salé et Skhirat-Témara, dont la croissance de la population ces dernières années génère d’importants problèmes de circulation.

C’est dans ce cadre que s’inscrit le projet de tramway de Rabat-Salé dont les travaux ont démarré en juillet 2007. La première phase du projet prévoit la construction de deux lignes totalisant un parcours de 19 km avec 32 stations. La mise en service doit intervenir en 2010.

Deux autres lignes sont ensuite prévues. C’est le français Alstom qui va fournir le matériel roulant des deux premières lignes, soit une quarantaine de rames (et quinze autres à moyen terme) pour un montant global de 107 M€.

mercredi 25 mars 2009

Maroc : Le japonais Makita s'installe à la zone franche logistique de Tanger-Med

Le groupe japonais Makita, un des leaders mondiaux des outils électroportatifs, vient de démarrer ses activités dans la Zone Franche Logistique du complexe portuaire Tanger-Med.

L'industriel japonais, connu pour sa griffe dans l'outillage professionnel pour différents métiers dont la menuiserie, le bâtiment, le travail des métaux, a installé dans la zone logistique un centre de distribution de ses produits à l'export.

Le site d'une superficie de 3.300 m2 devra servir de grand stock pour les produits Makita en provenance de ses différentes usines à travers le monde avant d'être dispatchés sur les clients de la région. Par ce Hub, Makita assurera la distribution à destination de ses clients dans les régions de l'Afrique du Nord et de l'Afrique de l'Ouest.

L'inauguration du site de stockage et de distribution s'est déroulée, mardi, en présence des responsables du groupe, de l'ambassadrice du Japon à Rabat, des représentants des autorités locales et de plusieurs clients du groupe.

Avec ce nouveau site, le groupe a délocalisé une partie de son activité de distribution qu'il assurait à partir de son unité basée au port de Jbel Ali aux Emirats Arabes Unis.

Le directeur général adjoint de Makita Africa, M. Tomoki Nakagawa, explique que l'implantation de cette nouvelle unité dans la zone logistique de Tanger-Med permettra au groupe un gain considérable sur l'activité de distribution aussi bien au niveau du coût que pour les délais de livraison.

Notre nouveau site nous permet d'être plus près de nos clients, compte tenu de la position stratégique du port Tanger-Med sur la région de la Méditerranée, en plus des avantages fiscaux de l'ordre de 50% et des infrastructures performantes qu'offre cette plate-forme, se félicite le responsable du groupe nippon.

Et de relever que le choix de Tanger-Med s'explique également par la volonté du groupe d'assurer sa présence dans une région à fort potentiel de développement. Au niveau d'autres régions du monde, les marchés sont désormais saturés alors que l'Afrique offre encore d'intéressantes niches de croissance et des marchés en plein essor, plaide-t-il.

Concernant le chiffre d'affaires escompté avec cette nouvelle unité, M. Nakagawa estime que le volume des transactions sur les marchés de l'Afrique du Nord et de l'Ouest pourrait atteindre les 15 millions dollars par an dès la première année d'exercice.

M. Youssef Bencheqroun, directeur général de MedHub (aménageur et gestionnaire de la Zone Franche Logistique de Tanger-Med) souligne, pour sa pat, que le groupe Makita est le premier opérateur à être opérationnel sur la zone logistique de Tanger-Med.

L'implantation de Makita a ceci de particulier qu'elle permet au groupe industriel de disposer de son centre de logistique pour traiter ses propres produits, a-t-il relevé.

Et d'expliquer que la zone logistique de Tanger-Med, en cours de développement sur une superficie de 130 ha dans une première phase, est destinée à abriter trois types d'opérateurs.

Il s'agit des opérateurs logisticiens offrant des prestations de logistique pour le compte de tiers, des groupes de distribution qui assurent à partir de cette plate-forme l'approvisionnement de leurs unités dans différents pays et de grands groupes industriels assurant eux-mêmes la chaîne logistique pour leurs propres produits, tels le cas de Makita, a-t-il précisé.

Concernant la cadence de développement de la zone logistique de Tanger-Med, M. Bencheqroun souligne qu'un deuxième opérateur est sur le point de démarrer ses activités sur cette zone. Il s'agit du groupe français Geodis spécialisé dans la logistique, le transport et le commerce transitaire.

Geodis, qui est présent dans 120 pays et emploie près de 24.000 personnes, en est actuellement à la finalisation de son unité logistique à la zone franche de Tanger-Med.

Le responsable de MedHub a également annoncé que plusieurs opérateurs ont déjà entamé les procédures pour s'implanter dans la zone logistique de Tanger-Med.

Dès que s'amorce la reprise économique au niveau international, on envisage un afflux important d'opérateurs sur cette zone compte tenu de sa position stratégique au carrefour des grandes routes maritimes, de son offre de performance et de la qualité de ses infrastructures alignées sur les standards internationaux, a-t-il assuré.

Leader mondial de la technologie de l'outillage professionnel, Makita conçoit et fabrique depuis plus de 80 ans des outils et équipements pour le travail du bois, du métal et autres matériaux de construction et à usage industriel.

Makita Corporation s'appuie sur un dispositif industriel performant constitué de huit grandes unités de production implantées sur trois continents. Les produits de l'entreprise nipponne sont distribués dans plus de 100 pays. En 2008, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 3 milliards euros.


MedHub : Une offre logistique performante pour les flux commerciaux intercontinentaux

Opérationnelle depuis décembre dernier, MedHub offre aux flux commerciaux intercontinentaux une plate-forme logistique performante et stratégiquement positionnée au carrefour des grandes routes maritimes internationales transitant par le Détroit de Gibraltar.

MedHub, qui dispose d'une surface d'exploitation de 33 ha, qui sera portée progressivement à 250 ha, est principalement dédiée aux activités logistiques à valeur ajoutée de groupage, de distribution et d'approvisionnement.

Les grands opérateurs des flux commerciaux disposent également dans cette zone de lieux de stockage et de dispatching. Des unités qui peuvent abriter diverses opérations sur les produits finis tels le picking, l'entreposage, le kitting, l'assemblage le co-packing, le labelling et le contrôle de qualité.

La synergie existant entre le port Tanger-Med et sa zone franche logistique, via une zone douanière unique, place MedHub à la porte des marchés de la région, en particulier celui de l'Europe. La zone permet ainsi une distribution rapide à un coût compétitif vers un marché régional de 600 millions de consommateurs.

Outre les facteurs de performance liés à sa position stratégique, MedHub offre aux opérateurs internationaux une panoplie de mesures incitatives au niveau fiscal. Il s'agit notamment de l'exonération permanente des droits de douane et de la TVA, des droits d'enregistrement et de timbre sur le capital et le bail.

Les opérateurs de la zone franche bénéficient également d'une exonération de l'impôt sur les sociétés pendant les 5 premières années et un taux fixe de 8,75% pour les 20 années suivantes. La zone garantit aussi à ses locataires l'absence de toute restriction de change ou de rapatriement de fonds.

Au Maroc, un numéro de téléphone pour lutter contre la corruption

Le système judiciaire, service public le plus corrompu (DR)
Le système judiciaire, service public le plus corrompu (DR)
MAROC. Afin de lutter contre la corruption, un numéro est désormais disponible, le +212 (0) 80 100 76 76, mis à disposition par l’ONG Transparency Maroc.

Opérationnel depuis février, le Centre d’assistance juridique anti-corruption (Cajac) de Transparency, à Rabat, dirigé par Halima Bensouda, assure l’accueil des usagers grâce à une équipe spécialisée pour traiter leurs requêtes et leur prodiguer des conseils juridiques, à titre personnel, gratuits et confidentiels.

Toute personne, témoin ou victime d’une situation de corruption au sens large (trafic d’influence, détournement de fond ou autres formes d’abus), peut s’adresser au Cajac.

Selon l’Indice de Perception de la Corruption, publié par Transparency, le Maroc maintient sa note de 3,5 en 2008, mais dégringole de la 72ème à la 80ème place.

Toujours selon Transparency Maroc, le système judiciaire marocain vient en tête des services publics corrompus, suivi de la police, des activités liées à la délivrance des permis et autorisations, et des services de santé.

VIVENDI : Credit Suisse maintient son opinion positive

(AOF) - Credit Suisse a réitéré son opinion Surperformance et son objectif de cours de 26 euros sur Vivendi. Le bureau d'études estime que le titre est bon marché et que ses qualités défensives ne sont pas prises en compte. Le broker juge également attractif le rendement de 7%.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Activité de la société
Vivendi est un acteur majeur du divertissement. Le groupe est présent dans les télécommunications à travers SFR, second opérateur de télécommunications mobiles en France, et Maroc Telecom, premier opérateur de télécommunications mobiles et fixes au Maroc. Par ailleurs, SFR a pris le contrôle de l'opérateur fixe Neuf Cegetel. Sa filiale Groupe Canal + est le numéro 1 français de la télévision à péage. Vivendi est également propriétaire d'Universal Music Group, numéro un mondial de l'industrie du disque. La présence du groupe dans les jeux vidéo est assurée par Vivendi Games, dont le rapprochement avec l'éditeur américain Activision donnera naissance au leader mondial. Enfin, Vivendi détient une participation de 20% dans NBC Universal, issu de la fusion de NBC et Vivendi Universal Entertainment.

Les points forts de la valeur
- Vivendi détient des actifs dont les perspectives de progressions des résultats sont prometteuses (Canal +, Vivendi Games, Maroc Telecom).
- Vivendi est relativement à l'abri du ralentissement de la conjoncture économique, en raison de sa faible exposition aux secteurs les plus cycliques comme la publicité. L'essentiel de son activité est tiré d'abonnements.
- Les rumeurs de rachat par le groupe Vodafone soutiennent le cours de l'action. La probabilité d'un rachat s'est cependant réduite en raison de la dégradation du marché du crédit. Par ailleurs, les pilules empoisonnées sont nombreuses.

Les points faibles de la valeur
- Certains investisseurs doutent de la pertinence tant stratégique qu'industrielle d'être présent à la fois dans les activités Télécom et Médias. Les dirigeants vont devoir convaincre les investisseurs que Vivendi est capable de se doter d'une stratégie de croissance pour les années à venir.
- Universal Music Group doit faire face à un environnement dégradé dans le secteur du disque. Le métier est toutefois en train de trouver un nouveau modèle économique.

Comment suivre la valeur
- La communauté financière attend que la direction du groupe dissipe les incertitudes entourant la stratégie du groupe.
- Notons que le titre bénéficie également d'un intérêt spéculatif, car comme Jean-René Fourtou l'a déclaré, le risque d'une OPA de Vodafone sur Vivendi n'est pas à négliger.
- Par ailleurs, on suivra l'amélioration des performances opérationnelles des différents pôles du groupe (Groupe Canal +, Universal Music Group,...).
- Dans le divertissement aux Etats-Unis, les accords avec General Electric stipulent que Vivendi peut demander la mise en bourse de NBC Universal et General Electric acheter la participation de Vivendi. Le prix planché a été fixé à 8,3 milliards de dollars.

LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Medias
Pour survivre, la presse écrite doit adopter un nouveau modèle économique. La diversification vers Internet est une opportunité mais les revenus sont bien moindres. Selon le cabinet de conseil en stratégie OC&C Strategy Consultants, la presse économique française subirait un surcoût d'environ 300 millions d'euros par an du fait de charges d'impression et de distribution plus élevés qu'ailleurs. Selon ces estimations, la presse écrite payante française devrait globalement être déficitaire en 2010-2011. Le nouveau président de la Fédération nationale de la presse française (FNPF) a émis un ensemble de propositions pour sortir de cette situation. La réduction des coûts de production y figure au premier rang. Des interventions de l'Etat sont également demandées notamment en égalisant le taux de TVA pour le support papier, qui bénéficie d'un taux réduit de 2,1%, et la presse écrite en ligne, pour laquelle la TVA s'élève à 19,6%.

lundi 23 mars 2009

Maroc : La DG de l'Association saoudienne SANAD loue le grand intérêt que SAR la Princesse Lalla Salma porte à la lutte contre le Cance

La visite de SAR la Princesse Lalla Salma au siège de l'Association « SANAD » pour le soutien des enfants atteints du cancer témoigne du grand intérêt que Son Altesse Royale accorde aux questions sociales, notamment celle du Cancer, a affirmé Mme Samia Mohamad Benamer, Directrice générale de l'Association.

Dans une déclaration à la MAP en marge de la visite, dimanche, de SAR la Princesse Lalla Salma au siège de l'Association à Ryad, Mme Benamer a indiqué que SAR la Princesse Lalla Salma "effectue cette visite dans le cadre de l'intérêt particulier qu'elle accorde à la problématique du cancer de par le monde".

"SAR la Princesse Lalla Salma a répondu spontanément à notre invitation et nous l'en remercions chaleureusement pour cela ainsi que pour le grand intérêt qu'Elle a bien voulu accorder à notre action et à nos efforts visant à lutter contre cette maladie", a-t-elle ajouté.

L'Association SANAD pour le soutien des enfants atteints du cancer a vu le jour en 2003 et depuis ce jour, elle assure différentes prestations au profit des enfants atteints et de leurs familles, a expliqué la DG de l'Association.

Ces prestations, a-t-elle précisé, portent essentiellement sur les frais de transport vers Ryad (quelque 800 cas bénéficient de ses services annuellement), les frais d'hébergement au profit des malades et leurs accompagnateurs (80 cas annuels), la fourniture de médicaments et matériel médical au profit des enfants cancéreux atteints d'autres maladies (handicap moteur, surdité (24 cas annuels), ainsi que le programme SANAD pour l'enseignement, qui aide le enfants malades à poursuivre leur scolarité à l'hôpital pendant le traitement (500 demandes annuelles).

L'association, a-t-elle ajouté, assure également des programmes de soutien aux mères des enfants malades pour alléger leurs soucis matériels et émotionnels, de même qu'elle leur fourni une formation professionnelle pouvant les aider à mieux gérer la maladie et la situation de leurs enfants atteints.

SAR la Princesse Lalla Salma, Présidente de l'Association Lalla Salma de Lutte contre le Cancer (ALSC), a visité, dimanche, à Ryad, le siège de l'Association SANAD pour le soutien des enfants atteints du cancer, dont le Conseil d'administration est présidé par SAR la Princesse Adila Bint Abdallah Ibn Abdelaziz Al Saoud.

A cette occasion, SAR la Princesse Lalla Salma a fait un don à cette Association caritative.

Commerce Extérieur: La nouvelle stratégie axée sur la promotion

Le miracle des phosphates sera-t-il réédité pour réduire tant soit peu le déficit gravissime de la balance commerciale ? Apparemment non. Du moins pour l’exercice en cours. La tendance baissière du prix du minerai renforce en effet ce constat. D’un autre côté, l’offre exportable fait cruellement défaut. Si bien que les capacités de production non utilisées ne correspondent point à la demande non satisfaite. C’est valable pour l’exportation et le marché domestique. «D’où l’impérieuse nécessité d’opérer de profondes adaptations technologiques mais aussi d’intégration de nouvelles filières à haute valeur ajoutée», explique Noureddine Omary, nouvellement porté à la présidence du Conseil national du commerce extérieur (CNCE). Comment en est-on arrivé là ? Le Maroc a signé de nombreux accords de libre-échange prévoyant un démantèlement tarifaire automatique et programmé de manière irréversible. Face à ce choix, il était question de mettre en place des mesures d’accompagnement pour gérer l’ouverture et en faire profiter l’économie nationale. Mais aussi de procéder à des réajustements du tissu productif, en fonction des tendances de la demande à l’international. En somme, la mise en œuvre de ces mesures devait être synchronisée avec celle des ALE afin d’en minimiser les impacts indésirables et optimiser les gains pour le pays. Or, force est de constater qu’un décalage se creuse d’année en année entre le rythme de l’ouverture et celui de la mise en œuvre des mesures d’accompagnement. A tel point que la croissance est devenue une affaire de la dynamique de la demande interne. Avec cette nuance qu’elle profite, avant tout, aux importations sans pour autant dégager un surplus à l’exportation. «A moyen terme, ces tendances risquent de déstabiliser le cadre macroéconomique et partant conduire à une fragilisation des équilibres fondamentaux», commente un analyste. Comment faire face à ces défis et surtout amorcer une contribution positive des échanges extérieurs à la croissance de l’économie nationale ? Autrement dit, développer une offre exportable adaptée à la demande extérieure. A cet effet, tous les espoirs restent fondés sur la mise en œuvre des plans sectoriels. En attendant, la stratégie du département du Commerce extérieur demeure centrée sur la promotion commerciale. L’objectif est de gagner quelque 2 à 3% des parts de marché sur les débouchés traditionnels. Ce qui est énorme. Cela se traduirait en effet par l’augmentation des exportations d’environ 50 à 60%. «Pour aborder les nouveaux marchés comme les Etats-Unis et le monde arabe, il faut créer une nouvelle génération d’entreprises», suggèrent les professionnels.

Accor investit 1,4 milliard de DH au Maroc sur 4 ans

C ’est un signal fort que celui donné par le groupe Accor, en matière de confiance dans l’économie marocaine, en ces temps de crise. Le géant de l’hôtellerie a signé, mardi 17 mars à Marrakech, avec le gouvernement, un mémorandum d’entente en vertu duquel il s’engage à réaliser, à travers sa filiale Risma, un programme d’investissement estimé à 1,4 milliard de dirhams à l’horizon 2012. Ce programme porte sur la construction d’une trentaine d’unités hôtelières, allant du 2 au 5 étoiles, soit 6 000 lits qui se traduiront par la création de quelque 1 000 emplois directs dans différentes villes du Royaume. Ce n’est pas une première. Depuis son arrivée au Maroc, en 1999, Accor a clairement affiché sa volonté d’accompagner la vision 2010 pour le tourisme en introduisant progressivement ses différentes enseignes et marques dans le Royaume. Dernière illustration en date, l’ouverture à Marrakech du premier Suitehôtel, une marque moyenne gamme. Ce 29e établissement du groupe porte ainsi sa capacité à 4 300 chambres dans 13 villes du Royaume. L’investissement réalisé au Maroc depuis 1999 atteint ainsi 2,6 milliards de dirhams.

2,6 milliards de DH investis entre 1999 et 2008
Le nouveau programme d’investissement du groupe Accor au Maroc est certes connu et la signature de ce mémorandum d’entente sera suivie, nous dit-on, par des conventions relatives à chaque établissement. La nouveauté vient du fait que le groupe décide de poursuivre son essaimage à travers le Royaume, y compris dans des villes qui ne sont pas pour l’heure des destinations touristiques confirmées comme Taza, Kénitra ou Laâyoune, ce qui représente un pari sur l’avenir de ces régions. Il faut savoir que le groupe Accor agit à travers deux entités distinctes : Accor Gestion Maroc qui assure la gestion du parc hôtelier existant ou en cours de construction, et Risma, entité propriétaire de ces hôtels et à laquelle revient le développement du parc hôtelier. Cette dernière détient en fait en propriété ou en location 27 unités hôtelières sur 29, soit donc 3 843 chambres. Les deux autres unités restantes sont détenues et exploitées directement par Accor Gestion Maroc, soit à ce jour 236 chambres. Aujourd’hui, même si toutes les enseignes d’Accor ne sont pas encore présentes au Maroc, on y trouve les plus importantes, en l’occurrence Sofitel, Suitehotel, Novotel, Mercure, Ibis et Coralia, et l’on attend l’arrivée des marques MGallery, Pullman et Etap. La stratégie de développement du groupe se positionne ainsi sur plusieurs créneaux dont celui de l’hôtellerie haut de gamme. C’est dans ce registre que s’inscrit la rénovation des hôtels de luxe existants comme les Sofitel de Marrakech, d’Essaouira et Palais Jamai à Fès, mais aussi celle du Hilton Rabat, acquis par Risma en 2007 et qui sera ouvert en 2009 sous l’enseigne Sofitel. En revanche, l’actuel Sofitel Diwan à Rabat devra muter vers l’enseigne MGallery qui n’est pas encore présente au Maroc. Dans la foulée et pour bien ancrer le groupe dans le créneau de l’hôtellerie de luxe, le Sofitel Casa City Center devrait ouvrir ses portes en 2010 ainsi d’ailleurs que le Sofitel Resort d’Agadir qui veut offrir une thalassothérapie haut de gamme. A terme, on prévoit la construction du Sofitel Mogador Essaouira au sein de la station Azur développée par la Société Saemog et dans laquelle Risma est actionnaire. Par ailleurs, et pour renforcer la chaîne Ibis sur le territoire, et après l’ouverture d’Ibis Essaouira en juillet 2008, est attendue en 2010, l’inauguration de l’Ibis Tanger Centre avec 196 chambres. Actuellement, le groupe travaille sur l’identification de terrain pour des Ibis à venir à Aïn Sebaâ, Mohammédia et Laâyoune. Enfin, le groupe compte aussi poursuivre le développement de l’enseigne Novotel, de même qu’il compte bientôt implanter la marque Etap Hôtel, un concept nouveau d’hôtellerie «économique standardisée». Signalons que pour asseoir le développement de ses unités hôtelières sur des standards internationaux, Accor a crée en 2005 sa propre académie à Agadir pour dispenser des modules de formation qui vont de l’accueil et l’hébergement à la gestion et le management hôteliers, et ce afin de répondre à ses propres besoins en la matière.

Maroc : Bouregreg : Sama Dubaï en difficulté, Amwaj à l’arrêt

Coup dur pour le méga projet d’aménagement de la vallée du Bouregreg. Sama Dubaï, principal actionnaire de la joint-venture créée spécialement pour la réalisation du projet Amwaj et surtout gestionnaire du projet, vient d’ordonner à ses sous-traitants d’arrêter les travaux. Des sources concordantes parlent même d’une rupture de contrat de la maîtrise d’ouvrage intervenue le 29 janvier dernier. «L’ordre est tombé fin janvier dernier. Notre client, Sama Dubaï, nous a effectivement demandé l’arrêt du chantier jusqu’à nouvel ordre», confirme-t-on auprès de la direction de la Société marocaine de génie civil (Somagec). Celle-ci réalise le marché d’Amwaj avec un partenaire international : Besix, une société belge spécialisée dans les ouvrages maritimes complexes et les grands bâtiments et infrastructures. Les deux partenaires, qui interviennent également dans le projet de Tanger-Med, ne veulent pas pour autant parler de rupture de contrat et préfèrent s’en tenir à une suspension du chantier.
«Le chantier d’Amwaj a été suspendu en raison de la crise économique et immobilière que connaît le monde actuellement. Notre donneur d’ordre Sama Dubaï nous a signifié l’arrêt temporaire des travaux sans parler de rupture de contrat», explique pour sa part Bart Wuyts, responsable communication chez Besix Belgique.
Du côté de Sama Dubaï, c’est silence radio depuis quelques jours. Le représentant de la société au Maroc ne répond pas au téléphone et le directeur général Maroc du groupe, Khaled Sidki, qui se trouve actuellement à Dubaï, reste injoignable.
Qu’en est-il alors du côté marocain ? Contacté par La Vie éco, Lamghari Essakl, directeur général de l’Agence d’Aménagement de la vallée du Bouregreg (AAVB) qui chapeaute tous les projets de la vallée, confirme lui aussi l’arrêt du chantier Amwaj tout en réfutant la thèse de rupture du contrat. «Notre partenaire Sama Dubaï qui a été affecté par la crise économique mondiale a entamé une restructuration qui nécessite le gel momentané des projets dans lesquels il est impliqué», explique M.Essakl. Selon lui, cette situation a poussé le management de l’AAVB à réfléchir d’ores et déjà aux solutions de rechange possibles au cas où Sama Dubaï ne pourrait plus assurer la conduite du projet Amwaj. «L’une des pistes que nous envisageons pour le moment est la récupération de la gestion du projet Amwaj au niveau de l’agence», assure M.Essakl. Signalons que si les Emiratis constituent le principal opérateur d’Amwaj, ils ne sont pas seuls sur ce projet. En effet, Sama Dubaï ne détient que 50% de la joint-venture créée pour la conception et la réalisation de ce projet. Les autres actionnaires sont l’AAVB (20%), le groupe CDG (20%) et la Caisse marocaine des retraites (10%).

Effet boule de neige sur les sous-traitants et les fournisseurs
Pourquoi cette répartition asymétrique ? Il faut savoir que lors de la signature du pacte d’actionnaires, qui a eu lieu le 29 mars 2006, devant le Souverain, les partenaires avaient alors décidé que le capital social de la société allait correspondre à 30% du total des investissements envisagés et serait libéré en trois étapes. En revanche, et compte tenu de l’expertise reconnue à Sama Dubaï dans le développement de grands programmes immobiliers et touristiques intégrés, il a été décidé de confier la gestion opérationnelle (management) du projet Amwaj au partenaire émirati, sous contrôle du Conseil d’administration, composé de six membres dont trois choisis par Sama Dubaï et trois par le groupement CDG - Agence du Bouregreg, la présidence du conseil ayant été confiée à Sama Dubaï.
Et c’est à ce niveau justement que l’AAVB compte intervenir pour éviter le pire. «Pour l’instant, l’opérateur émirati a seulement réclamé un arrêt du chantier. Aucun retrait n’a été évoqué. Par conséquent, la reprise de la gestion du projet par l’agence n’exclura pas Sama Dubaï qui restera actionnaire à hauteur de 50% dans Amwaj sans pour autant en assurer la gestion», ajoute le DG de l’agence.
Si elle est décidée, la solution qui est actuellement étudiée au sein de l’agence ne posera manifestement pas de problèmes de répartition des tâches puisque les partenaires avaient, au moment de la signature de la joint-venture, décidé également la mise en place d’un comité de pilotage. «Les différents partenaires avaient déjà préconisé l’adoption d’une organisation basée sur une approche concertée. Cette démarche a d’ailleurs abouti à la création d’un comité de pilotage et à la tenue de plusieurs ateliers techniques pour la mesure des impacts et implications opérationnels du projet et le cadrage de ses répercussions», apprend-t-on auprès de l’AAVB.

Sama Dubaï a-t-il les moyens d’apporter les 1,5 milliard de dollars promis ?
Sauf que…si techniquement la relève ne devait pas être compliquée, de sérieux doutes planent sur la capacité de Sama Dubaï, même à titre de partenaire financier, d’honorer ses engagements. Sur les 3 milliards de dollars (24 milliards de DH) que devrait coûter le projet Amwaj, il doit en fournir la moitié, soit 12 milliards de DH, dans un délai de 4 ans (d’ici fin 2012). Il est difficile de croire qu’avec la crise sévissant à Dubaï, il puisse mobiliser autant de fonds sur un seul projet… qui plus est au Maroc.
En attendant, l’arrêt, même temporaire des travaux, n’est pas resté sans conséquence et les répercussions de cette suspension commencent à se faire sentir, surtout au niveau des deux sociétés qui assurent la réalisation des ouvrages. «La suspension du chantier nous a posé quelques problèmes avec nos sous-traitants et nos fournisseurs», assure-t-on auprès de Somagec. La direction de cette société balaie d’un revers de la main les rumeurs qui courent sur des actions en justice engagées par les sous-traitants et les fournisseurs contre la société. «Tout arrêt non conventionnel d’un projet immobilier entraîne des conséquences plus ou moins négatives sur les sous-contractants et les fournisseurs. Et c’est justement ces problèmes que nous essayons de régler amicalement et de façon intelligente», confie-t-on auprès de Somagec.
Autant dire que même si l’AAVB pense actuellement à une solution qui mettrait fin aux doutes planant sur l’engagement de Sama Dubaï, le retard pris dans la réalisation du projet et la suspension de ce dernier par le principal investisseur risquent d’avoir des conséquences fâcheuses sur sa suite.
Rappelons que le projet Amwaj consiste en un ensemble immobilier et touristique dont une cité lacustre avec un cachet architectural de type méditerranéen, au beau milieu de paysages verdoyants. Le projet couvre près de 200 hectares offrant une diversité en ensembles résidentiels, bureaux, hôtels de luxe et zones commerciales. Le site doit être doté, en outre, d’un palais des congrès, et d’une multitude d’espaces dédiés au divertissement et aux loisirs.